Formazione e informazione 2012
02 ottobre 2012 2 S iamo ad un punto di non ritorno. La po- litica economica adottata dal Governo Monti, certamente è servita a mettere in ordine i conti del nostro Paese, ma i tagli alla sanità, alla spesa sociale e alla previdenza rappresentano un colpo mortale ai diritti universali delle persone e stanno portan- do ad un aumento esponenziale della povertà. La politica economica adottata dal governo prece- dente e da Monti è una politica depressiva che non offre prospettive di sviluppo al nostro Paese. Assistiamo impotenti ad una continua perdita di posti di lavoro, ad un aumento del numero dei giovani disoccupati, ad un aumento della preca- rietà, ad un aumento insopportabile del costo della vita. La crisi e la disoccupazione non sono figli dell’egoismo degli anziani o dallo scontro tra le generazioni. Le difficoltà che incontra il nostro Paese non possono essere imputate ai pensiona- ti. Un pensionato su due vive con meno di mille euro al mese e i più “fortunati” tra questi , circa due milioni e mezzo, sono costretti a vivere con meno di cinquecento euro al mese. E’ banale ma senza soldi non ci può essere crescita. I consumi quotidiani delle famiglie diminuiscono, le pro- duzioni calano ed, è ovvio, aumenta la precarie- tà e la disoccupazione. Il 20 giugno nelle piazze di Milano, Roma e Bari, i Sindacati dei Pensionati unitariamente hanno lanciato l’allarme ed invita- to il Governo ad adottare politiche di sviluppo e crescita, politiche che mettano al primo posto il Lavoro ed il Benessere. Il Governo deve cam- biare strategia.All’Italia serve una politica fiscale giusta ed equa, una politica capace di tutelare i salari e le pensioni, una politica che guardi allo stato sociale, sempre più lontano dai reali bisogni della gente comune, una politica che sia volano indispensabile per produrre sviluppo e giustizia sociale. Il welfare non deve essere visto come un costo da comprimere ma come una grande opportunità di sviluppo. Non è accettabile che in un paese civile, generazioni di cittadini che hanno conosciuto un miglioramento della loro condizione economica, una espansione dei di- ritti e delle opportunità, si trovino di fronte alla perdita della loro posizione, alla mancanza di pro- spettive e all’impossibilità di progettare il futuro. N ous sommes arrivés à un point de non retour. La politique économique adoptée par le gouvernement Mon- ti a certainement été utile pour re- mettre de l’ordre dans les comptes de notre pays, mais les coupes budgétaires dans les secteurs de la santé, des dépenses sociales et de la sécurité sociale représentent un coup mortel pour les droits universels des personnes et entraînent une augmentation exponentielle de la pauvreté. La politique économique adoptée par le gouverne- ment précédent et par le gouvernement Monti est une politique dépressive, qui n’offre aucune per- spective de développement à notre pays. Nous assi- stons impuissants à une perte constante de postes de travail, à une augmentation du nombre des jeu- nes au chômage et des travailleurs précaires, ainsi qu’à un accroissement insupportable du coût de la vie. La crise et le chômage ne sont pas le fruit de l’égoïsme des personnes âgées ou du conflit en- tre les générations. Les difficultés auxquelles notre pays doit faire face ne sont pas causées par les re- traités : un retraité sur deux dispose de moins de mille euros par mois et les plus « chanceux » de ces derniers, environ deux millions et demi de person- nes, doivent vivre avec moins de cinq cents euros par mois… Il est banal de dire qu’il ne peut y avoir de croissance sans argent. La consommation quoti- dienne des familles diminue et la production baisse, tandis que la précarité et le chômage augmentent. Le 20 juin, sur les places de Milan, de Rome et de Bari, les syndicats de retraités ont lancé ensemble un cri d’alarme et invité le Gouvernement à adop- ter des politiques favorisant le développement et la croissance, des politiques qui mettent au premier plan le travail et le bien-être. Le Gouvernement doit changer de stratégie. L’Italie a besoin d’une politique fiscale juste et équitable, d’une politique assurant la sauvegarde des salaires et des retraites, d’une politique favorable à l’État social – alors que l’État est de plus en plus éloigné des besoins réels de la population –, d’une politique pouvant servir de moteur au développement et à la justice sociale. Le bien-être ne doit pas être considéré comme une dépense à réduire, mais comme une grande oppor- tunité de développement. Il n’est pas acceptable, dans un pays civilisé, que des générations de cito- yens ayant connu une amélioration de leur con- dition économique, ainsi qu’un élargissement de QUALE FUTURO? QUEL AVENIR? continua a pagina 6 continua a pagina 6
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